Les Vitrines Bordelaises | Session n°2
- Caroline B.
- 9 mars 2015
- 7 min de lecture
Aujourd’hui, nous revenons sur la deuxième session des Vitrines Bordelaises. Une journée pleine de rencontres dans un lieu tout simplement unique : Le Château de Labottière. Une propriété située dans le cœur des Chartrons qui accueille actuellement une exposition de street-art à ne louper sous aucun prétexte. Un environnement magnifique qui a laissé place à nos professionnels de la mode pour un shooting haut en couleur !
Un petit flash-back dès à présent sur les participants qui ont rendu possible ce projet et qui l’ont effectué d’une main de maître :
Down on ze corner : Durant cette session, nous avons voulu mettre en valeur une marque toute en finesse et en couleur, nouvelle depuis un an, et créer par la créatrice Hélène Boulet. Un univers qui nous a intrigué, dont on a voulu en savoir plus !
Qu’est-ce qui vous a donné envie de créer votre marque ?
« A la base je suis une passionnée de friperies, de brocantes, je chine depuis toujours. J’adore ces tissus un peu rétros, ce côté vintage, la qualité du tissu. Progressivement j’ai eu l’idée de retravailler ces matières qui étaient un peu mise de côté, voir complètement à l’abandon pour travailler sur des coupes un peu plus moderne. Ces matières, je les trouve sur Bordeaux en général, on me donne des vêtements aussi, après je fais tout ce qui est vide grenier, brocantes, friperies…etc. Chaque étape de la création des vêtements est une partie de plaisir ! »
D’où vous vient cette passion ?
« Je ne suis pas forcément couturière à la base, ma grand-mère et mon arrière-grand-mère sont couturières, mais je n’avais jamais essayé avant d’avoir un déclic il y a 5 ans. Je m’y suis mise par hasard en créant des petites pochettes et c’est devenu ma passion. Ce côté artisanal me plaisait beaucoup car en créant quelque chose de mes propres mains, ça a plus de sens. J’ai suivi ensuite une formation de styliste pour concrétiser cette envie. Cela fait un peu plus d’un an que j’ai ma marque et un an et demie que je suis installée dans mon atelier rue sainte croix à Bordeaux. »
Quelles sont vos perspectives d’avenir désormais ?
« Dans l’idéal, j’aimerai bien garder ce concept d’atelier. Ne pas avoir de boutique est une liberté qui est très appréciable. Je fais déjà toute la création, et me mettre à la vente serait compliqué. L’idée serait de développer des points de vente, pouvoir créer des collections plus riches, car pour l’instant je ne travaille que sur des pièces uniques. Qui dit développer, dit embaucher quelqu’un pour développer mon activité en ligne et sur les boutiques…etc ».
Aujourd’hui, Down on ze corner est installé dans son atelier rue sainte croix à Bordeaux. Des pièces uniques qui vous feront forcément craquer.
Retrouvez la sur son site internet : www.downonzecorner.com/
Ou sur facebook : https://m.facebook.com/DownOnZeCorner.

Continuons maintenant sur la mise en beauté rendue possible par :
Cyrielle Delas : maquilleuse professionnelle depuis trois ans et auto-entrepreneuse. On vous dévoile son portrait :
Racontez-nous votre parcours ?
« J’ai commencé par un CAP d’esthétique que j’ai effectué sur Bordeaux. Ensuite, j’ai rencontré une chef maquilleuse qui m’a formé sur le tas pendant 5 à 6 mois. J’ai réalisé plusieurs formations spécifiques à la suite de cela, dont une pour le maquillage enfant au canada, et une sur les effets spéciaux avec un maquilleur qui travaille depuis trente ans dans le cinéma. »
Quels sont vos domaines d’activité aujourd’hui ?
« Je travaille dans beaucoup de secteurs différents, mariages, défilés, shootings, cinéma, animation enfant…etc. Je travaille à domicile et je me déplace. Je débute dans le maquillage de cinéma. J’ai effectué des courts métrages sur Bordeaux et je me déplace dans d’autres villes telles que Rennes, Lyon, Bayonne, Paris. Je me dirige surtout dans le secteur enfant et celui du cinéma. Ce qui m’intéresse maintenant dans le maquillage, c’est d’être mobile, rencontrer de nouvelles personnes. »
Comment voyez-vous votre avenir ?
« Mon but c’est de me démarquer et d’aller la ou les gens ne veulent pas aller, à savoir, les effets spéciaux. J’aimerai également partir sur une formation de perruquière, création de moustaches, de perruques. »

Benoît Mandin : Coiffeur depuis plus de 7 ans après avoir commencé en 2007, il a passé son CAP sur Niort, pour ensuite effectuer deux brevets professionnels sur Poitiers. Après être arrivé sur Bordeaux ou il travaillé dans plusieurs salons, il s’est lancée dans l’artistique depuis novembre 2014. Il raconte :
« Depuis tout petit, je sais que je veux être coiffeur, mais à la suite d’une hospitalisation en novembre, je me suis interrogé sur ce que je voulais réellement. Je me suis rendue compte que j’avais besoin de m’extérioriser autre que dans un salon de coiffure, et que j’étais en fait, à la quête de défis. »
Quel futur envisagez-vous ?
« Dans l’avenir, j’aimerai me lancer à mon propre compte, d’évoluer, soit tout seul ou en collaboration pour aussi transmettre mon savoir-faire. Monter mon salon de coiffure, continuer les shootings est dans mes perspectives d’avenir. »
Ou peut-on vous retrouver ?
Au salon de TCHIP Pessac Centre.

Passons désormais à la photographe qui a permis de mettre en valeur le travail de ces 3 professionnels :
Marie Barcelo : est photographe professionnel depuis août 2014. Elle a commencé la photo il y a plus de 4 ans lorsque qu’elle a acquis son premier appareil à l’occasion de ses 18 ans. Après avoir effectué un BTS commerce international pour avoir un bagage, elle a décidé de se lancer dans sa passion.
Elle explique :
« J’ai toujours été attiré par l’art, ça a commencé par la musique, ensuite le chant. A la suite de l’acquisition de mon premier appareil, j’ai commencé par prendre mes amis en photo, puis j’ai été contacté par des personnes extérieures pour des shootings. Pendant mes deux années de BTS, j’ai enchaîné les shootings en étant rémunérée, puis après eu mon diplôme, je me suis mise à mon propre compte. »
Quelles sont vos envies aujourd’hui ?
« J’aimerai avoir ma boutique, mon local commercial car pour le moment je travaille chez moi. Pour le moment j’essaye d’étendre un maximum, maintenant moi je suis plus attirée par les shootings artistiques. Si un jour je gagne suffisamment pour pouvoir refuser des choses, je me consacrerais à ce type de shootings. »
Retrouvez Marie Barcelo sur son site internet : www.mariebarcelo.com
Pour finir, le portrait de nos 3 mannequins qui ont porté à merveille les fruits du travail de l’ensemble de l’équipe pour un résultat époustouflant :
Nicolas Cudi, 16 ans. Un portrait plein d’espoir :
D’où est venue l’envie de te lancer dans la photo ?
« J’ai eu un déclic lors de mon premier shooting photo offert par ma mère pour mon anniversaire. Le shooting s’est très bien passé, ce qui a vraiment créé l’envie d’en reproduire d’autre. Le mannequinat a été pour moi une activité, qui m’a donné l’envie de me battre dans ma vie. J’ai consacré depuis, toutes mes semaines et weekends, à chercher des collaborations, à multiplier les shootings et je suis fière déjà d’en être arrivé jusque-là malgré mon début dans cette vocation. »
Malgré ton jeune âge, as-tu déjà une perspective d’avenir dans cette voie ?
« Aujourd’hui, je veux vraiment me lancer dans une carrière de mannequinat. Dernièrement, j’ai passé le casting NEWFASHION sur Bordeaux pour tenter ma chance. Un casting qui débouche, si je suis sélectionnée, sur un séjour sur Paris ou de nombreux photographes sont présents. Il représente aujourd’hui une grande opportunité pour une personne qui veut se lancer dans une carrière de mannequinat. »
On souhaite à Nicolas que ce rêve se réalise !
Lika Dogan, 17 ans, nous présente son histoire, sa personnalité touchante et pleine d’ambition :
« J'ai grandi à la Rochelle. Je fais mes études en école de commerce, ce que j'associe avec le mannequinat. Les deux ensembles me prennent énormément de temps, mais... l'un comme l'autre, c'est une passion. J'aime aussi beaucoup le dessin, la peinture, l'art en général. D'ailleurs, ça me fait évacuer mon côté hyper-sensible ! Je suis une fille qui ne se prend pas la tête... j'adore rire et faire rire, je prends la vie et les choses comme elles viennent, toujours en relativisant. J'évite de me laisser submerger par la panique alors j'essaye de toujours agir dans l'immédiat. Et je pense que tout aborder avec le sourire rend les choses plus faciles. Enfin, j’ai plein de rêves que je compte bien réaliser ! »
Quand l’envie de faire du mannequinat est arrivée ?
« Ça a commencé quand j'ai eu mon appareil photo, il y a 3 ans de ça. Je faisais des photos avec mes amies, et j'y ai pris goût. Ce que je voulais à l'origine, c'était être derrière l'objectif. Puis, en faisant des photos avec mes amies, j'ai pris goût à être devant, à adopter des attitudes dans le but de les capturer, de faire passer des messages. Grâce à ces photos, je recevais des retours positifs ce qui augmentait ma visibilité. Mais ça restait du pur travail amateur. J'ai toujours été bourrée de complexes et je m'étais mise à l'idée que c'était peine perdue de rêver à être modèle/mannequin. A vrai dire, au collège, et même au lycée, les gens n'étaient pas tendres avec moi. Puis un jour, j'ai reçu un appel de ma mère. Une cliente de son restaurant, travaillait pour un magazine. Après avoir vu mes photos, elle me trouvait chose de joli (j'ai eu du mal à le croire, j'étais toujours aussi mal dans ma peau !). Elle m'a donc, et je la remercie, proposé de faire la couverture. C'est allez très vite, et c'est quand je suis arrivée au studio, que je me suis fait chouchouter, que j'ai rencontré ce photographe hyper patient et gentil (Pascal je te salue !), que j'ai vu l'ambiance, l'atmosphère... Et j'ai su que c'est ce que je voulais faire. Le shooting s'est si bien passé, j'ai été tellement mise à l'aise qu'on a retravaillé ensemble pour des éditions ultérieures. Puis j'ai fait un autre shooting, puis un autre, et encore un autre... et c'est devenu une addiction ! Maintenant je suis à l'agence Apparence. »
Comment vois-tu l’avenir désormais ?
« J’ai dans la tête de poursuivre mes études pour les 5 prochaines années. C'est ce qui importe le plus. Même si une belle opportunité s'offre à moi, je n'abandonnerais pas le challenge des études. Je compte en parallèle continuer à exercer ce que j'aime tout en gardant les pieds sur terre, c'est également primordial pour moi ! J'espère juste que ce n'est que le début ! »
Caroline Kunz, que nous remercions pour sa participation au projet et pour son professionnalisme.
L’équipe du Studio bordelais remercie l’ensemble des professionnels qui ont pu rendre possible cette deuxième session des vitrines ! Une journée placée sous le signe des rencontres dans un cadre magnifique, qui laisse en nous, un souvenir inoubliable !
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